Goscinnyscope

Et les projets avortés de Goscinny sont évoqués ?

Je pense que Goscinny n'aurait pas arrêté la BD. Déjà il était en passe de changer d'éditeur ou de créer sa maison d'édition en 77. Et changer d'éditeur nécessite aussi de faire de nouveaux albums.
S'il avait créé sa maison d'édition, je l'aurais bien imaginé éditer de jeunes auteurs, un peu comme il le faisait à Pilote quand il était rédacteur en chef.

Juju a écrit:

Je pense que Goscinny n'aurait pas arrêté la BD. Déjà il était en passe de changer d'éditeur ou de créer sa maison d'édition en 77. Et changer d'éditeur nécessite aussi de faire de nouveaux albums.

On est d'accord.

Juju a écrit:

Et les projets avortés de Goscinny sont évoqués ?

A quoi penses-tu spécifiquement ? Si tu penses au scénario de film Iznogoud, c'est mentionné mais c'est surtout au niveau de la production (De Funès) rien sur le contenu du scénario. Rien sur les dessins animées Jumbo ou Oumpah-pah. Mais aussi tout ça n'est pas vraiment le sujet du livre sinon les œuvres réalisés et produits par Goscinny et les adaptation parallèles de son vivant pour la première partie.

Comme dit Genug, être lu par Lucky63, ça n'est pas être lu à moitié... Je suis très content que le livre te plaise dans son ensemble.

Pour ce qui est du Paris-Match, j'en ignore la référence (désolé !).

Tu as sans doute raison à propos de la non-implication de Goscinny sur les adaptations de ses nouvelles policières, je m'étais d'ailleurs posé la question.

Je n'ai rien trouvé de typiquement goscinnien dans le "Tracassin", franchement.

Je déplore comme toi le fouillis de ''René Goscinny raconte les secrets d’Astérix'' mais je ne pouvais pas me permettre de passer à côté de bonnes citations.

Et sur le "Iznogoud"de Braoudé, ben, oui, j'avoue, j'aime ce film !

philippe lombard a écrit:

Je déplore comme toi le fouillis de ''René Goscinny raconte les secrets d’Astérix'' mais je ne pouvais pas me permettre de passer à côté de bonnes citations.

De toute façon, ce n'était pas un reproche fait au Goscinnyscope, on se débrouille avec les moyens que l'on nous donne. Dommage que ce 'moyen' soit absolument ni fait, ni à faire.

philippe lombard a écrit:

Je n'ai rien trouvé de typiquement goscinnien dans le "Tracassin", franchement.

Les gags n'ayant probablement rien de goscinnien car de toute manière Goscinny devait juste donner des gags au film (et ne fut même pas payé), ce n'était pas vraiment l'endroit où il pouvait se laisser à son imagination.
Malgré cela, je suis certain qu'on pourrait faire des rapprochements de certains gags du film avec les Dingodossiers, et plus tard les minichroniques.
De mémoire, toute la partie où Bourvil tente de communiquer avec l'industriel allemand qui n'entend que ce qu'il veut entendre pourrait bien être de Goscinny.

Le Goscinnyscope m'a bien intéressé, et j'y ai trouvé beaucoup de choses. La question de l'héritage, notamment, est rarement traitée, et ça m'a fait plaisir. Bravo !
Pendant qu'on y est à demander des précisions, est-ce que tu te souviens d'où tu tires les bons chiffres du film de Terence Hill ? Tu évoques un million de spectateurs, mais selon mes propres notes, Le Monde, en janvier 1992, parle de 175 000 en trois semaines.
C'est histoire de savoir si c'est une question de communication de la prod ou autre chose.

Filak a écrit:

Le Goscinnyscope m'a bien intéressé, et j'y ai trouvé beaucoup de choses. La question de l'héritage, notamment, est rarement traitée, et ça m'a fait plaisir. Bravo !

merci !

Pour ce qui est des entrées de "Lucky Luke", j'ai trouvé cela dans le livre "Ciné-Passions : le guide chiffré du cinéma en France" de Simon Simsi (Dixit) qui est une bible pour moi !

Ok, merci !

J'ai bien aimé GoscinnyScope, bien écrit, bien documenté et plutôt plus intéressant que le catalogue de l'expo, qui vaut surtout par ses documents.
Je souhaite à son auteur de nombreuses rééditions et dans cette optique, je me permet de relever quelques erreurs:
La plus grosse étant la confusion de prénom entre Alain Sempé (ingénieur du son) et Jean Jacques Sempé (qu'on ne présente plus) page 12.
Même page, Goscinny commence sa collaboration à Tintin en 1956 et non en 1960.
Page 18 Dick Dicks n'est pas détective privé, mais détective de la police de New York.
Enfin p 33, parler de la SFP en 1966/67 est très anticipé pour cette société qui verra le jour en 1974 lors du démantèlement de l'ORTF.

Et il y en a encore pas mal d'autres (je les posterai quand j'aurai fini la lecture)...

Le catalogue de l'expo contient des documents intéressants ?

Bien sûr, des tas de tapuscrits, synopsis, scénarios, model sheet, photos, et une bonne partie des caricatures d'acteurs parues dans le Moustique.

A ce propos, en voici une qui n'est pas dans l'expo, ni dans le catalogue, elle est parue dans Moustique 1456 et représente Alan Ladd

Je préfère de loin l'association de l'expo avec le catalogue et l'importante icono (sans bouder la vingtaine de planches de Pilote !!!) à ce livre certes intéressant, mais qui ne m'a rien appris du tout personnellement. C’est juste la chronologie des films et productions de René Goscinny, que l’on trouve facilement si l’on cherche bien. On tique sur une petite série d’inexactitudes… mais bon il a le mérite d’exister c’est vrai. Un résumé accessible à tous.